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Trop d’interventions d’assèchement sont encore mal mises en œuvre. Pourtant, bien assécher un bâtiment après un dégât des eaux, une inondation ou un incendie, c’est éviter moisissures, affaissements et rénovations inutiles.

Petit rappel des fondamentaux pour un assèchement efficace :

– L’assèchement repose sur 3 leviers essentiels, à équilibrer selon le diagramme de Mollier :

  • Créer une pression sur les matériaux (grâce à la ventilation)
  • Élever la température (pour accélérer l’évaporation)
  • Déséquilibrer l’humidité ambiante (avec un déshumidificateur)

Sans ces 3 paramètres, le séchage est inefficace.

– Attention à la température : un déshumidificateur à condensation devient inefficace sous 15°C. À cette température, il peut extraire à peine 5 à 6 L par jour, contre 50 L à 32°C. En cas de contrainte thermique, préférez un déshumidificateur par adsorption.

– Certaines zones (comme une salle de bain avec faïence) nécessitent une élévation ciblée de température, avec des plaques rayonnantes, pour éviter d’endommager les revêtements.

Avant toute intervention :

  • Étudier la structure du bâtiment (bois, type d’isolant, configuration des murs/plafonds/sols)
  • Adapter la méthode : assèchement surfacique, surpression, dépression… Une mauvaise technique peut aggraver les dégâts.
  • Ne jamais négliger le sol, souvent oublié mais crucial.
  • Réaliser un curage si nécessaire avant de démarrer.

En résumé : un assèchement réussi, ce n’est pas juste poser un appareil et attendre. C’est une vraie expertise technique, au service de la durabilité du bâtiment !

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